instagram

youtube

facebook

Mon panier
Aucun article
Fabricant et distributeur de solutions zéro déchet et majoritairement vrac depuis 2003
logo-Chamarrel
>
+33 4 86 688 799
» » Et si on mettait la poubelle au régime ?

ET SI ON METTAIT LA POUBELLE AU RÉGIME ?

 

Poubelle saturée de déchets domestiques. Gâchis écologique. Comment réduire ses déchets ?

C’est l’été, et on entend mille astuces pour perdre les potentiels kilos superflus. Mais cela n’est qu’affaire de silhouette. On en connaît tous une qui ne se prélassera pas à la plage, et qui pourtant n’ose pas monter sur la balance : la poubelle domestique.

 

Sans blague, son poids, on en parle ?

568 kg par français et par an, selon l'ADEME. Et autant dire que ce n’est pas que du muscle ! Beurk ! Il y a quoi là-dedans ? Ça ne mériterait pas une petite diète, pas juste pour le style, mais pour la planète ? Ok, « régime » est un mot qui fait peur, mais au bas mot on dira qu’il lui faudrait un bon rééquilibrage !

 

Certes, on la cache, été comme hiver, mais il n’empêche qu’elle est omniprésente. Bien au-delà de l'apect inesthétique se cache une catastrophe écologique.

 

Vous avez vu la taille de sa bouche. Elle mange à toutes les heures, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle mange de tout.

Une petite liste de restrictions semble inévitable. Mais lesquelles ? Allez, on se lance, sans diététicien nutritioniste, mais avec des résultats à la clé. Voici 6 astuces pour réduire ses déchets.

 

 

1. FAIRE LA CHASSE AUX EMBALLAGES : ACHETER EN VRAC

 

L’emballage est à la poubelle, ce que sont les calories à l’alimentation. Fuyez les emballages superflus. Votre poubelle maigrira d’autant. La vente en vrac se démocratise de plus en plus et au-delà des fruits et légumes et des produits secs d’épicerie, on y retrouve des produits d’hygiène et d’entretien ainsi que des cosmétiques, et même des produits liquides.

La démarche est simple, et sur mesure. Le client achète la quantité de son choix qu’il transporte dans un récipient réutilisable (souvent un bocal en verre) qui lui est fourni sur place, ou qu’il apporte de son domicile.

 

En rentrant des courses, aucun emballage à mettre à la poubelle, ni carton, ni plastique. Oubliez les articles sous cellophane. Évidemment, bien que l'offre ne cesse de s'élargir, on ne trouvera pas tous nos produits de consommation en vrac, c’est vrai, mais même dans les magasins "classiques" on peut choisir les produits les moins emballés et bannir le suremballage.

 

 

2. BOIRE L'EAU DU ROBINET, POUR MIEUX ÉLIMINER

Amas de bouteilles plastiques. Gâchis écologique.

 

La bouteille en plastique c’est la poupée russe du gaspillage. Une bouteille en plastique, surmontée d’un bouchon en plastique, elle-même emballée dans un film plastique avec ses consoeurs dans un pack, et tout cela finira dans un sac poubelle - en plastique - qui lui-même finira dans un conteneur en plastique. Choisir de consommer l’eau du robinet, c’est éliminer autant de déchets évitables, et ça c’est très bon pour faire maigrir la poubelle.

 

Oui mais, diront certains, l’eau du robinet a un goût désagréable, que n’ont pas l’eau de source ou l'eau minérale. C'est vrai, selon les endroits et les traitements, elle a parfois un goût plus ou moins prononcé. Mais l'achat de bouteille en plastique serait-il la seule alternative ?

 

Évidemment, et heureusement, non ! Il existe des alternatives naturelles et biodégradables pour surmonter ce petit désagrément, à savoir les perles de céramique ou encore le charbon actif binchotan. Autant de solutions durables et zéro déchet, d’autant plus si vous vous les procurez sans emballage. Il est donc possible de refuser purement et simplement l'achat de bouteilles d'eau en plastique.

 

Une petite étude comparative entre la consommation d'eau du robinet et l'achat d'eau en bouteilles plastiques, portant sur plusieurs critères, notamment le coût, la praticité, ou encore les risques de contamination, met en lumière de façon pédagogique et convaincante d'autres avantages à privilégier l'eau du robinet.

 

 

 

3. TRANSFORMER PLUS POUR JETER MOINS

 

La frontière entre déchets et gaspillage est parfois ténue. A priori le gaspillage nous concerne tous, chacun à sa mesureCookies à la pulpe de légumes. Transformer pour moins gaspiller !. Comment le prévenir ? On a déjà évité le gaspillage en amont en privilégiant les courses en vrac, qui suppriment les emballages jetables et permettent de couvrir nos besoins au gramme près. 

 

Que faire de plus? L’usage que l’on va maintenant faire du produit est également déterminant. Prévenir le gaspillage alimentaire, c’est optimiser l’usage des produits.

 

Les légumes par exemple, pourquoi ne pas les utiliser dans leur intégralité ? Est-il nécessaire de les éplucher ? Pas forcément. Peut-on réutiliser les  résidus, épluchures ou cuisiner les fanes ? Certainement.

C’est le cas de ces cookies à la pulpe de légumes. La pulpe est issue de légumes utilisés pour un jus de carottes / betterave / gingembre. Elle a été cuisinée en cookies salés, et franchement, c'est délicieux !

 

N'oublions pas que s'agissant de la nourriture, peu importe à quelle étape de la chaîne alimentaire elle est perdue, jetée ou dégradée, cela constitue un gaspillage. Soyons rassurés, il existe quantité de recettes pour ne pas perdre les restes de repas.

 

Certes, cela nécessite un peu plus d’implication ce qui présupose de sortir de notre zone de confort. Mais la poubelle pourrait-elle maigrir sans changement de routine ? En réalité, au-delà du petit effort, c’est surtout de belles découvertes qui nous attendent. Une sorte d’exploration, de voyage culinaire.

 

 

4. REGARDER LES DÉCHETS, VOIR DES RESSOURCES !

Seau Bokashi. Compostage de cuisine. Les déchets sont une ressource.

 

Paradoxalement, pour la faire maigrir, privons-la poubelle de légumes et de biodéchets. Mais si on ne les met pas à la poubelle, où les mettre ? Au compost, bien sûr !

Il existe plusieurs sortes de compost (en tas, ou en bacs), et même certains comme le bokashi qui peuvent rester dans la cuisine, sans odeurs et sans moucherons. Ces déchets peuvent servir également de compost de surface pour vos plantes en terrasse ou au jardin. En moyenne, cette action réduit la poubelle domestique d'un tiers ! Cela donne à réfléchir. En fait ces déchets sont une ressource qui s'inscrit dans un cycle vertueux, ils nourissent et fortifient la terre comme engrais naturel, ou servent de paillage. 

 

Mais que faire de ce qui n'est pas compostable ? Comment transformer un déchet en ressource ? En changeant de routine.

Vous pensez jetez ? Rappelez-vous que c'est comme grignoter. Ne le faites pas sans avoir pensé à une alternative. Et si vous pouviez réparer, transformer, donner, ou vendre ?

Textiles, équipements électriques ou électroniques, mobilier et autres biens de consommation peuvent être valorisés. Nombreux sont ceux qui sont upcyclés ou surcyclés, c'est à dire transformés voire détournés pour leur offrir une seconde vie.

Tous ces objets peuvent être donnés, vendus, ou déposés dans les recycleries.

Les points de collecte de l'économie sociale et solidaire sont une excellente alternative écoresponsable.

 

 

5. BANNIR LE « JETABLE », RECOURIR AU DURABLE 

 

C'est vrai, tirer sur la nappe et casser toute la vaisselle permet d’éviter une corvée de nettoyage. Mais quel gâchis ! Ça ne nous viendrait pas à l’idée. Et ça nous couterait très cher, même si ce n'est pas de la porcelaine ou du cristal.

Combien de fois pourtant nous préférons jeter plutôt que laver ?! Par habitude plus que par choix, certes. Mais au fond, on le sait, une corvée de moins, c'est souvent des déchets en plus.

C'est le cas pour tant d'objets pratiques de notre quotidien, parmi lesquels l'essuie-tout, les lingettes, les couches, les éponges, les fleurs de douches. La liste n'est évidemment pas exhaustive.

 

Et si on arrêtait la boulimie du "jetable" ? Des alternatives végétales et durables existent. Elles sont tellement nombreuses qu'on ne peut pas toutes les citer, mais jour après jour, nul doute qu'elles vont conquérir nos habitudes. La révolution a déjà commencé dans nos cuisines et salles de bains, où les éponges konjac et loofah, les savons et soins solides, les lingettes et essuie-tout en tissu, prennent place durablement et séduisent. Résultat ? Moins de déchets, donc une poubelle plus légère et plus responsable.

 

On ne va pas se mentir, cela demande un sacré changement de routine. Mais c'est un processus que chacun accomplit à son rythme. On ne veut surtout pas s'installer dans la culpabilité, mais ce n'est certainement pas pour rester lové dans le déni !

 

 

6. COMMENCER EN DOUCEUR : ADOPTER LE «  STOP PUB  »

 

Autocollant STOP PUB, Chamarrel. un pas vers la réduction des déchets domestiquesNotre poubelle est déjà chargée de déchets liés à la consommation que nous avons choisie, mais il faut bien souvent y ajouter des prospectus en tout genre que nous n'avons pas sollicités et qui sont déposés dans notre boîte aux lettres.

 

Une mesure simple permet de réduire le volume de notre poubelle de façon significative. Il suffit d'apposer un autocollant « Stop pub » sur notre boîte aux lettres, signifiant notre refus d'en recevoir.

Il est relativement facile de se procurer ce type d'autocollant. Voilà un bon départ pour entreprendre en douceur la réduction de nos déchets domestiques.

 

Nous n'avons passé en revue que quelques mesures pour perdre les kilos superflus de notre poubelle domestique. Certaines de ces initiatives sont très abordables et demandent  très peu d'ajustements, tandis que d'autres passent par l'élaboration d'un plan d'action plus structuré.  

 

Alors, ce petit régime, on le commence quand ? Dès aujourd'hui sans doute si on a déjà pris conscience de sa nécessité, pour ne pas dire, de son urgence.

 

Vous l'avez certainement déjà entendu, le régime doit être synonyme de plaisir, et pas de frustration. Alors on garde bien en vue ces quelques petits basiques:

1. On se fixe des objectifs raisonnables et à notre portée. Le but n'est pas de monter les marches 4 par 4, mais d'arriver en haut de l'escalier, à son rythme, et sans se décourager.

2. On fait le bilan régulièrement. Pourquoi ne pas peser régulièrement sa poubelle pour évaluer ses progrès et renouveler sa motivation ?

3. On se souvient que nous ne sommes pas seul. Alors on hésite pas à se rapprocher d'individus ou d'organisation qui nous encourageront volontiers et partageront astuces et expérience.

 

Soit, la poubelle, ce n'est pas glamour, et qu'importe la taille de notre poubelle domestique, la planète sera toujours un peu ronde et les décheterries en pleine indigestion.

On a le droit de fermer les yeux, mais derrière nos fines paupières demeure une réalité qui nous concerne. Tout le monde devrait s'y mettre, c'est vrai, mais tout le monde, ce n'est ni plus ni moins qu'une grande collectivité de "moi". Du coup moi je m'y mets et je suis sûre que je ne suis pas la dernière !

 



Et si on mettait la poubelle au régime ?